
Mon dieu. J’aime les Cheveux.
Avis à toutes les jewpsteuses en tous genres qui aiment les hommes qui en ont une grosse. Et on parle de Chevelure Evidemment. Cette semaine, je vous parle de Léo alias Jewfro. Le Jewish métisse.
Le seul. L’unique Jewfro, aka Léo Nataf. Homme rieur à chevelure intrépide, qui a su me faire rire pendant deux heures après que David (Ce rédacteur est un homme de l’internet) l’ai trouvé perdu au milieu de youtube et google. A la fois Tunisien et Polonais ( de quoi partir à l’aventure rien qu’en lui préparant son petit déjeuner), cet artiste fou à peine revenu de son périple Newyorkais me met tout de suite à l’aise. Un peu comme ce cousin à qui tu es content de parler tous les deux mois, j’écoute cet artiste en Herbe et touche à tout me raconter son histoire, son judaïsme à lui. Parce que son art c’est avant tout d’où il vient.
Au départ son nom de Graffeur, Jewfro est vite devenu un surnom que ses amis lui donnaient : Léo, seul Juif de la bande, à qui on conférait plutôt une gueule de métisse que de Juif errant, a finit par se définir comme tel : Lui, petits fils de grands parents polonais ashkénazes qui ont vécu la Shoah et de grands parents tunisiens qui ont vécu les aléas du peuple séfarade décide d’être Juif les péot en moins et la coupe Afro en plus.
« PROFITER ET VIVRE AU MAXIMUM. »
Et c’est pour ça qu’on l’aime chez WASS. Parce que finalement, c’est tout ce qui compte, la vie est belle et chaque juif est libre d’être juif comme il le souhaite. Et c’est ainsi que naquit : JEWFRO.
Le Jewfro aime les poils sous ses formes les plus folkloriques.
Véritable touche à tout, son cerveau déborde de créativité depuis ses 4 ans : Aujourd’hui, il se prépare à intégrer l’école d’art St Martin’s School. C’est à l’occasion de sa candidature qu’il découvre un point essentiel de sa culture artistique : Son Judaïsme. « J’ai ressenti une certaine différence de culture, surtout dans le milieu artistique, je me sentais Artiste Juif et non Artiste ET juif », c’est comme si mon judaïsme apparaissait dans toute ses formes les plus complexes ». C’est cette réflexion autour du judaïsme qui l’ammènera à son premier projet photographique qui lui avait valu un très bon article chez Jewpop.
Jewfro : Un projet qui traite de son rapport à lui même, et aux autres.
Et depuis une semaine, nous avons eu la surprise de découvrir une nouvelle perle dans la continuité de sa recherche : La Valse du Jewfro
Ici, Léo s’inspire (avec plaisir) d’instru à la fois orientale et klezmer en le liant sans problème avec son univers Hip Hop. « Toutes mes identités se retrouvent dans un clip, on rit, et j’apprécie de retrouver ce vrai coté décomplexé ». Naturel et incroyablement sincère, Léo semble vouloir nous offrir une partie de lui même avec humour et spontanéité : Ses textes sont un mélange entre le rêve et la réalité, entre ce qu’il est et ce qu’il voudrait être.
Sa valse, c’est le croisement des mémoires de ses grands parents, et celui des aspirations de ses futurs, des filles qui veulent toucher ses cheveux parce qu’elles adooooooorent ça « les femmes se demandaient ce qu’il avait sur la tête ou plutôt dans la tête, non d’une alouette, la réponse était donnée quand il répondait au nom de Jewfro »
Une vidéo qui donne le sourire et de l’espoir pour tous les Jewpster, Jewfro, Jewstyle, et j’en passe, de France qui apprécient chanter habibi Tel Aviv en mangeant leur Baguette de Pain le Matin. Sisi Maggle. Et c’est pour ça qu’on l’aime.
Emmeline Bouaziz
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